Il n’est pas rare, à certains moments de la vie, de souffrir de troubles des règles. Dysménorrhée, aménorrhée, cycle irrégulier… Bien souvent, ces phénomènes sont sans gravité et disparaissent avec ou sans traitement. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Dans ce guide, nous vous proposons de faire le point sur les différents troubles du cycle menstruel. Quelles en sont les causes ? Quand faut-il consulter un gynécologue ? Explications.
Les règles pendant la puberté
S’il y a bien une période pendant laquelle les règles surviennent de façon anarchique, c’est la puberté. C’est à cette période de la vie que l’hypophyse, sous l’action de l’hypothalamus, commence à sécréter les hormones qui agissent directement sur le fonctionnement des ovaires et de l’utérus. Ces hormones, ce sont les œstrogènes et la progestérone.
La puberté se caractérise par de grands changements physiques chez la jeune fille : le développement des seins, des hanches, l’apparition de la pilosité et, bien sûr, la venue des premières règles. Comme nous l’avons dit, tous ces processus sont engendrés par les hormones. Or, il faut plusieurs années avant que la balance hormonale soit parfaitement équilibrée. Pendant 2 ou 3 ans, il est normal de constater des retards de règles ou, à l’inverse, des règles rapprochées.
Notre conseil : pour parer à toute éventualité, mieux vaut avoir une culotte de règles Blooming de secours dans son sac ! Elle est confortable et constitue la meilleure protection pour les jeunes filles.
Les règles anarchiques pendant la puberté sont donc normales. Elles peuvent faire l’objet d’une consultation chez un gynécologue, qui expliquera le fonctionnement du cycle menstruel et rassurera la jeune patiente. Cependant, certains troubles de règles ne peuvent être expliqués par la puberté. C’est ce que nous allons voir.
L’aménorrhée, ou l’absence de règles
L’aménorrhée désigne l’absence totale de règles. Elle est qualifiée de primaire, lorsqu’elle concerne les jeunes femmes de 16 ans non réglées. En revanche, l’aménorrhée est secondaire lorsqu’elle touche les femmes ayant dépassé le stade de la puberté.
Plusieurs causes peuvent expliquer l’absence totale de règle : une maladie génétique par exemple, une malformation de l’utérus, ainsi que les troubles du comportement alimentaire. L’anorexie peut effectivement causer l’aménorrhée. Le stress, la dépression, un choc psychologique sont d’autres facteurs qui impactent le cycle menstruel et peuvent interrompre les règles.
La prise d’une pilule oestroprogestative entraîne l’aménorrhée. Dans ce cas, ce phénomène est parfaitement normal. Précisons également que l’absence de règles peut être transitoire, par exemple dans le cas d’un changement de contraception. Trouvez d’autres informations ici.
La dysménorrhée, les règles douloureuses
La dysménorrhée désigne les douleurs avant, pendant et après les règles. Elles sont particulièrement vives et touchent généralement la région du bassin. La dysménorrhée peut aussi s’accompagner d’autres troubles, comme des maux de tête, des nausées, des problèmes de digestion, une fatigue intense, etc.
Chez 50% des femmes, les règles douloureuses n’ont aucune origine connue. En revanche, certaines pathologies peuvent entraîner la dysménorrhée : une tumeur des ovaires, un fibrome utérin, une malformation, etc. Pour soulager ce phénomène, il est nécessaire d’identifier la cause. Mais, lorsque l’origine de la dysménorrhée est inconnue, les douleurs peuvent être soulagées grâce à un traitement antalgique approprié.
Quand faut-il consulter un gynécologue ?
Nous recommandons aux femmes de consulter un gynécologue, lorsque le trouble de règles survient brusquement. Le moindre changement dans le cycle menstruel doit effectivement vous inquiéter.
Il est nécessaire de préciser que certaines personnes ont des cycles menstruels plus longs ou plus courts qu’une période « normale » de 28 jours. Chaque femme est différente : si vos règles se présentent tous les 24 ou 32 jours depuis la fin de la puberté, dans ce cas, il n’est pas nécessaire de vous inquiéter.