Arrêter une mauvaise habitude : la cigarette

La consommation de tabac donne cours à une dépendance importante, qu’il est le plus souvent difficile pour un fumeur de se libérer. D’ailleurs, en France, le tabagisme tient la première place dans le classement des facteurs évitables de mortalité.

En effet, on compte pas moins de 75 000 décès chaque année, dont 45 000 par cancer dans l’Hexagone. Plus qu’une mauvaise habitude donc, le fait de fumer et la cigarette entrainent une dépendance physique, psychologique et comportementale. Si vous en avez conscience et que vous souhaitez arrêter, voici quelques méthodes pour vous aider.

Favoriser son sevrage tabagique avec la cigarette électronique

La cigarette électronique figure aujourd’hui parmi les dispositifs qui peuvent grandement aider dans le sevrage tabagique. Elle permet effectivement de conserver la gestuelle, d’avoir la dose de nicotine requise, mais aussi de simuler le plaisir de la fumée de cigarette dans la gorge grâce à la vapeur. Par rapport à la nicotine précisément, les liquides peuvent contenir une dose pouvant aller jusqu’à 20 mg/ml. Un autre atout de l’e-cigarette est qu’il est possible d’opter pour différents arômes, ce qui n’est généralement pas courant avec une cigarette classique. Vous avez ainsi le choix entre choisir un goût de tabac tout simplement, ou de miser sur des eliquides fruités sympas par exemple, que l’on retrouve assez facilement sur le marché. De quoi varier les plaisirs !

Avec la cigarette électronique, vous éviterez ainsi d’inhaler les substances toxiques et cancérigènes présentes dans la fumée du tabac. D’ailleurs, durant ces dernières années, il est estimé que pas moins de 700 000 fumeurs ont réussi à arrêter de fumer grâce au vapotage. Il parait même que les résultats de l’e-cig sont plus convaincants que ceux des autres substituts nicotiniques.

L’hypnose pour arrêter naturellement

Même si aucune preuve scientifique ne soutient l’efficacité de l’hypnose dans l’arrêt du tabac, un certain nombre de fumeurs conseillent cette méthode activement. Il s’agit d’instaurer un état de conscience modifié pour que la méthode réussisse. En effet, elle vise à mettre en place un certain dialogue entre le conscient et l’inconscient et les mettre sur la même longueur d’onde. Il faut, dans ce sens, savoir que lorsque vous êtes en train de fumer, votre conscient sait que ce que vous faites est néfaste pour votre santé. Cependant, votre inconscient vous pousse à continuer dans le but de vous préserver psychologiquement. Un conflit intérieur existe donc, même si vous n’en avez pas vraiment conscience.

L’objectif de la pratique est de réaliser un travail de suggestions en faisant en sorte de mettre du même côté le conscient et l’inconscient. L’hypnose pourrait ainsi permettre la réduction du sentiment de manque, mais aussi de privation. Cette méthode est donc destinée à vous faire focaliser sur les bienfaits de l’arrêt du tabac et d’optimiser votre motivation par le biais du changement de paradigme.

La phytothérapie pour se désaccoutumer de la cigarette

Au même titre que l’hypnose, l’efficacité de la phytothérapie et de l’aromathérapie n’a pas été validée scientifiquement. Cependant, ces techniques sont de très bonnes alternatives pour contrer les effets secondaires du sevrage tabagique. Il faut en effet savoir que le fait d’arrêter de fumer via n’importe quelle méthode entraine un syndrome de sevrage. On peut par exemple citer la constipation, la sensation de fatigue, la toux, la sensation de faim et la prise de poids. On compte également les envies soudaines et impérieuses de fumer ainsi que l’irritabilité.

Dans la phytothérapie, il existe des variétés de plantes particulièrement efficaces pour travailler la dépendance et vaincre le fait de rechercher quotidiennement sa dose de nicotine. On peut citer :

  • La valériane qui cible l’équilibre nerveux en induisant une sorte de dégoût du tabac en lui donnant un très mauvais goût. Il est possible d’en trouver en forme de gélules et en tisane dans le commerce. Pour la première, la prise est généralement de 2 gélules de 100 mg le matin et le soir. Le traitement dure entre quatre à six semaines au moins. Pour la seconde, il est nécessaire de la prendre trois fois par jour. Attention, cette plante est déconseillée chez les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que chez les enfants de moins de 12 ans.
  • Le kudzu ou pueraria lobata, ou plus précisément sa racine est conseillée pour ses propriétés apaisantes, antioxydantes, et détoxifiantes. Elle favorise également l’aversion face au tabac. Cette plante est déconseillée aux enfants, aux femmes allaitantes et enceintes. On la prend sous forme de gélules et en tisane.
  • La rhodiole ou rhodiola rosea, donnant l’occasion à un fumeur de s’adapter plus facilement à des situations stressantes et émotionnelles. Elle optimise la production de sérotonine (l’hormone du bonheur). Cela va donc permettre de réduire les symptômes liés au sevrage. Sa consommation se fait généralement à jeun, une demi-heure avant les repas du matin et du midi. Attention, sa prise en soirée peut provoquer des insomnies.