En tant que consommateurs, nous avons tendance à rechercher le meilleur rapport qualité/prix lorsque nous envisageons d’acquérir un bien. Mais nous sommes loin d’imaginer ce que cache réellement le tarif affiché.
En effet, de nombreux paramètres sont à considérer dans le coût final d’un produit. Dans le domaine de l’habillement, les composantes à tenir en compte sont les matières premières, la production, les intermédiaires, mais aussi les dernières tendances. Découvrez plus de détail sur le sujet afin de mieux comprendre le prix des vêtements dans le circuit de la mode.
Les matières premières
Les matières premières constituent la base d’un vêtement. En effet, avant le t-shirt, la veste, le pantalon, la jupe, les manteaux, les blouses, le blouson, etc., il y a d’abord le textile. On en retrouve de différentes sortes (coton, laine, lin, soie, cuir, polyester, nylon, viscose, etc.) et de différentes qualités (bio, élastique, épais, résistant aux lavages, imperméable, respirant, etc.) avec chacun leur tarif. Les différences de prix dépendent de la nature, mais aussi du travail concernant le traitement du textile. Pour ce dernier, Capime constitue votre principal allié pour optimiser les lignes de production via des solutions efficaces.
Concernant les matières synthétiques en particulier, notamment les tissus techniques, il faut aussi considérer la recherche et le développement. Mais la qualité et le coût de la matière première sont aussi dépendants de la fertilité du sol, de la préciosité d’une plante, de la rareté de la pelure d’un animal, de la beauté de la peau d’une bête, etc. Il faut savoir que certaines régions sont plus avantagées que d’autres dans la production de matières premières, ce qui peut aussi influer directement sur le prix des vêtements.
La fabrication
Dans le circuit du vêtement depuis la matière première jusqu’au passage en caisse, on retrouve évidemment l’étape de production. Ici, les coûts dépendent de l’emplacement géographique, car produire en Europe de l’Est revient par exemple moins cher que produire en Europe de l’Ouest, tout comme produire dans une usine qui se trouve en Asie est moins onéreuse que le faire en France.
Le coût de la main-d’œuvre n’est pas le même partout. Mais ce n’est pas parce que la production est à moindre prix que le produit final le sera aussi. Par contre, une production onéreuse conduit forcément à des vêtements qui reviennent plus chers. Aussi, il faut savoir que l’artisanat est toujours plus cher que l’industriel pour des raisons évidentes.
Les intermédiaires
Même lorsque le vêtement est fabriqué, son parcours vers notre dressing est encore loin d’arriver à son terme. En effet, après la sortie d’usine ou d’atelier, il doit encore faire un long chemin qui prendra aussi part à la fixation de son tarif final.
Dans un circuit classique, il doit d’abord passer entre les mains des intermédiaires qui prennent chacun leur part. La marque, l’agent commercial, la boutique prennent tous une marge qui se retrouve dans le coût final, sans parler des dépenses en ce qui concerne la publicité.
Les tendances de la mode
Dans le domaine de la mode, en particulier celui du prêt-à-porter, que ce soit le prêt-à-porter féminin ou le prêt-à-porter masculin, la tendance joue un rôle majeur dans la fixation des prix. Un vêtement issu d’une nouvelle collection de la saison vaudra toujours plus cher qu’un modèle en provenance d’une collection femme de l’année dernière.
Il y a aussi l’intemporalité de certains types de vêtements qui constituent des indispensables dans une garde-robe : tee-shirt basique, perfecto, marinière, etc. Ceux-ci arborent souvent des tarifs élevés quels que soient les saisons et les tendances.