Y aura-t-il une augmentation des naissances neuf mois après le confinement ?

Si on ne sait pas encore l’effet du coronavirus sur le taux de naissance, on a d’ores et déjà la statistique qui démontre que plusieurs s’en sont inquiétées ! En effet, la France a connu un record de ventes de tests de grossesse au cours du confinement, laissant possiblement présager l’arrivée en masse de nouveaux bébés fin 2020, début 2021.

Le confinement affecte la vente de certains produits sanitaires

Au début du confinement, il y a eu la ruée sur les produits hygiéniques. Papier de toilette, tampons et serviettes étaient très en demande dans les magasins grande surface. Les boutiques de e-commerce spécialisées ont-elles aussi connues une forte demande, alors qu’elles offrent aux femmes la possibilité d’utiliser des tampons bio sans applicateur et autres produits 100% naturels. Puis, on a cru qu’il y aurait un manque de préservatifs sur le marché mondial alors qu’au final, les ventes se sont écroulées. Mais ce sont les tests de grossesse qui ont vu leurs ventes s’envoler, graduellement, tout au long de la crise sanitaire.

Les tests de grossesse en forte demande

Parfois la vie dépasse même l’imagination des scénaristes de films et de série télé. Qui aurait pu croire que la demande des tests de grossesse allait croître progressivement, tout au long du confinement ? Et pourtant, c’est bien ce qui s’est passé ! Entre le 16 et le 22 mars, début de la quarantaine causée par le coronavirus, les ventes ont augmenté de 6 % face à 2019. La semaine qui a suivi a connu une augmentation de 18 %. Cela s’est poursuivi la semaine suivante avec 28 % en plus, puis 32 % pour la 4e semaine et 37 % la 5e semaine (13 au 19 avril).

Plus d’inquiétude que de bébés à venir…

Toujours selon Nielsen Group, la hausse des ventes de tests de grossesse aurait plus à voir avec un niveau de stress élevé qui aurait causé de nombreux retards dans le cycle menstruel des femmes. Et comme plusieurs d’entre elles n’ont pas pris la pilule durant le confinement, ne sachant pas si elles pouvaient les obtenir, ce retard les inquiétait suffisamment pour qu’elle décide de vérifier leur état par un test de grossesse. Voilà qui réduit nos attentes face à un potentiel baby-boom.

Manque de préservatifs

S’il y a eu une baisse des ventes de préservatifs, c’est que l’offre n’était pas au rendez-vous. Dès le début de la crise COVID-19, la Malaisie, premier pays producteur de caoutchouc et de préservatifs, est entrée en phase de confinement et les usines ont mis un frein à leur production. Résultat : une baisse de 200 millions de préservatifs sur le marché.